Lors d'un problème de joints de queue, ça fume au départ qu'à la décélération/reprise.
Parce que l'huile est aspirée par une forte dépression (d'un coté la pression d'huile importante, de l'autre la dépression dans les chambre).
La dépression dépend de la segmentation du cylindre concerné mais la pression de compression de 12 bars pour un moteur normal donne une idée de la force de la depression crée à la descente du piston.
Au bout de 6 mois ça fuit tout le temps, il est vrai.
Un turbo fume surtout quand tu laisse tourner au ralenti, bien chaud il ne fume plus (décélération ou pas).
Sauf que la décélération n'impacte pas vraiment le passage d'huile par les joints de queue coté échappementA bon ? Les soupapes d'échappement ne s'ouvrent plus alors ?
En décélération, la dépression dans la chambre est à son maxi justement au début d'ouverture des soupapes d'échappement. Puisque c'est alors le seul coté relié à la pression atmosphérique par la tubulure d'échappement.
A l'admission, rien ne rentre papillon fermé = dépression
compression, retour en pression à 0 b
détente, le piston redescend recréant une grosse dépression
échappement, ouverture soupapes échappement, mise à l'air libre de la chambre de combustion
Je pousserais un peu plus loin les investigations...